UN TOLLE RANCE
Assez!!! j'en a assez de ce vieux con de pays, de ce vieux pays de cons, de ce con de vieux pays, de ce pays de vieux cons où rien n'avance jamais, car il ne faut rien toucher, rien remettre en question, où le conservatisme détériore les rapports humains et fait faire un grand pas de côté, pour ne pas dire un pas en arrière. Continuons à mettre des oeillères et nous allons tout droit dans le mur de l'obscurantisme!
Intolérance, quand tu nous tiens, un tollé rance pour une bande de chiens, cassez du pédé, lâchez-vous, une bonne ratonnade nouvelle génération, et une bonne guerre, alors? vous y pensez, à une bonne guerre, pour remettre tout ça au pas!
J'ai honte de fouler ce sol autrefois si envié pour le respect des droits de l'homme et la liberté d'expression, où sont-elles les belles âmes, au nom de quoi aujourd'hui se bat-on?
Regardez la couleur noirâtre des rues salies par des slogans d'une autre époque, véhiculés par des soutanes empesées bien mal appropriées pour donner des leçons de morale, par des têtes rasées émasculées du cerveau, par des politiques récupérateurs et une foule abêtie et hébétée.
Voyez les s'égosiller à vouloir à tout prix s'imiscer dans la vie de ceux qui ne se soucient en aucun cas de la leur, ne les empêchent en rien de pondre des floppées de marmots sans amour ni contraceptif, parce que Dieu le veut, la belle affaire!
Mais quoi qu'ils fassent, quoi qu'ils disent, ils n'auront pas le dernier mot et j'emmerde cette foule qui se dégonflera, comme un ballon de baudruche, quand le mariage pour touts sera enfin officiellement constitutionnel.
Malgré tout, me restera toujours cette image navrante d'une France d'en-bas qui s'est dévoilée sans complexe, et se dévoilera encore, et je crains que l'amour se paie, que la peur soit maintenant au rendez-vous des mariages du printemps. Je crains qu'un baiser ne soit plus qu'une offense, alors que c'est si beau, un baiser...
Pour utiliser les stéréotypes chers aux antis, je veux un monde plein de mamans bleues et de papas roses, avec dans les bras des enfants heureux.
Qu'aillent brûler dans l'Enfer des cons maître Connard et Rigide Catho, Acide Cageot, Perfide Mytho...et mieux encore si vous avez entendu vendredi la chronique de François Morel le vendredi matin sur France Inter, à 8H55 (sinon, courrez-y vite!), le merveilleux Morel, si brillant dans la colère comme dans l'enthousiasme!
Mardi est un grand jour, quoiqu'on en dise,et les menaces d'abrogation de la loi en 2017 doivent nous laisser froids, j'ose espérer que la pensée rétrograde serra d'ici là mise à terre, en attendant, ne lâchons rien!