Le Petit Prince ne meurt jamais
Où peut-être était-il de ces Anges déchus dont le désir d'aimer a rogné les ailes, blessures ouvertes à jamais, comme des stigmates magnifiées...
Il est si facile de retenir le côté sombre, celui qui le conduisit si souvent en Enfer, mais je ne vois en lui qu'un être incandescent, une aura de douceur et l'infinie tristesse noyée dans ce regard si trouble, emporté par tant de poisons salvateurs.
Quelques rôles forts sur la toile, beaucoup de violence, mais aussi un jeu délicat et sensible, une âme à fleur de peau, un talent qui n'a pas son pareil. Guillaume sera à jamais à nul autre pareil, et n'en déplaise à l'Ogre, si le Petit Poucet l'aime au-delà de tout et se bat à contre-courant pour perdre ses cailloux. Il s'est fait un prénom au prix d'une quête effrénée de reconnaissance, il a gagné, mais le prix de cette victoire est si cher payé...
Tu n'étais peut-être pas un Ange, mais tu emporte avec toi le Petit Prince tatoué sur ta peau afin qu'il t'apprivoise un jour sur sa minuscule planète et t'offre la rose qu'il aura embrassé.
Sais-tu que je pourrais te dessiner un mouton?