TRANSHUMANCE

La laine à fleur de peau

Moisson de bêlements

Avance le troupeau

A son avènement...

Et mon coeur enchaîné

A cette vague douce

Ne cesse d'adorer

Ces filles de la Grande Ourse

Mes beautés innocentes

Mes têtues, mes stupides

Votre marche ascendante

Est un bonheur limpide

Posez vos bouches avides

Sur l'herbe qui renaît

Et refermez les rides

D'un hiver muet

C'est la fin du voyage

Et les sens aux aguets

Goûtez le doux visage

Du splendide Autcellier.

Comments

[any]

d'effacer le numéro de téléphone précédent...
Je voulais avoir de tes nouvelles. J'en ai eu tout va bien!
C'est celui de l'institut remarque si vous voulez vous faire chouchouter!
bisous
Any

[caramel]

Je ne sais pas ce qui se passe avec ma maudite lucarne, mais j'envoie des réponses qui n'arrivent jamais à destination...je vous avais laissé une trace à chacun, pfuittt, plus rien???

[fabeli]

née à proximité d'une région pastorale (les pyrénées)j'apprécie le rythme et la force évocatrice de ton poème.

[Laurent]

Hé oui !
A vélo, en plein dans le troupeau du matin, alors qu'il allait se boire un verre d'eau au torrent tout proche !
Me suis arrêté pour rêver ! :-)

[balaline]

Toutes blanches dans la nuit bleue
Tendres bêlantes au petit matin
Elles passent en nuages cotonneux
Semant leur odeur de menthe et de thym...